LA BIBLE D'APRES MOI.

lundi 6 août 2007

LE NOUVEAU TESTAMENT


Le nouveau testament quant à lui n'est pas aussi volumineux que l'ancien.Il comporte l'évangile selon Matthieu,selon Marc,selon Luc et selon Jean.
***Les actes des apotres
***Les épitres de Paul aux:
Romains,Corinthiens,Galates,Ephésiens,Colossiens,Thessaloniciens,Timothée,Tite,Philémon.
***Epitre aux Hebreux
***Epitre de Jacques
***Epitres de Pièrre
***Epitres de Jean
***Epitre de Jude
***Apocalypse de Jean.

Contenus

Nouveau Testament
Évangiles
Actes des Apôtres
Épîtres
Thèmes connexes
Construction du canon biblique
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Exégèse et critique
Critique radicale
Histoire de la recherche sur le Pentateuque
Hypothèse documentaire
Histoire deutéronomiste
Problème synoptique
Quêtes du Jésus historique
Thèses mythistes
On appelle Nouveau Testament ou Nouvelle Alliance (en grec : Ἡ Καινὴ Διαθήκη, Hē Kainḕ Diathḗkē) l’ensemble des écrits relatifs à la vie de Jésus et aux premières années du christianisme qui sont considérés comme authentiques par les Églises chrétiennes. Le mot « testament » vient du mot grec διαθήκη (diathḗkē, « testament, contrat, convention ») traduit en latin par testamentum (testament, témoignage). Le mot grec a un sens plus large (celui de contrat) que celui du mot latin aussi certains préfèrent le traduire par Alliance.
Les chrétiens considèrent que la Bible se compose dès lors de l’Ancien Testament (écrits antérieurs à Jésus) et du Nouveau Testament.
Le Nouveau Testament comprend, selon le canon occidental :
les quatre évangiles,
les Actes des Apôtres,
14 épîtres, dont la plupart attribuées à Paul de Tarse,
d'autres épîtres, dites catholiques attribuées à d'autres disciples,
l’Apocalypse selon Jean de Patmos.
Le classement des livres du Nouveau Testament n'est pas chronologique selon leur date d'écriture - qui n'est d'ailleurs pas connue avec précision (Voir problème synoptique) - mais répond à une progression logique :
la vie de Jésus, racontée sous l'invocation de quatre disciples ;
l'histoire des débuts de l'Église primitive ;
les épîtres de Paul aux premières communautés chrétiennes, dont une partie est pseudépigraphique : il y prodigue enseignement, conseils et éclaircissements sur la nouvelle religion ;
d'autres épîtres attribuées aux premiers disciples mais qui pourraient dater du IIe siècle dans leur majorité,
l'apocalypse que beaucoup considèrent comme une prophétie sur la fin des temps.

Evangile selon Saint Matthieu:textes clés.
Évangile selon MATTHIEU 28 / 16-20MéditationLes onze disciples se rendirent en Galilée, à la montagne où Jésus leur avait ordonné de se rendre.Quand ils le virent, ils se prosternèrent, mais quelques-uns eurent des doutes.Jésus s’approcha d’eux et leur adressa ces paroles : « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre.Allez donc : de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit,leur apprenant à garder tout ce que je vous ai prescrit. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin des temps ».Cette finale de l’évangile selon Matthieu est régulièrement lue et commentée notamment à l’occasion des liturgies de baptême au cours desquelles on aime rappeler combien ce texte fonde la pratique baptismale de l’Église.Ces ultimes paroles de Jésus s’assortissent :d’une assurance : Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre ; d’un ordre de mission : Allez et de toutes les nations faites des disciples... enseignez leur à observer tout ce que je vous ai prescrit ; et d’une promesse : Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde.Et cela donne à l’Église - et nous disons bien à l’Église et non à quelques individus isolés - : une autorité et donc une légitimité d’action : Agir au nom du Père, du Fils et du saint Esprit, dans un esprit de charité et de service, dans l’intérêt des humains et pour la seule gloire de Dieu ; un devoir ou encore une obligation morale : Poursuivre la mission inaugurée par Jésus en proclamant, en paroles et en actes, la Bonne Nouvelle du salut offert à tous les humains ; et enfin, une responsabilité : Manifester au monde la présence souveraine et bien aimante du Christ.Il y aurait beaucoup à dire sur ce bref rappel de l’essentiel contenu dans ces quelques versets, mais nous voulons tout simplement nous attarder sur l’un et l’autre détails souvent oubliés ou négligés de ce passage. Relisons les versets 16 et 17.16. Les onze disciples se rendirent en Galilée, sur la colline que Jésus leur avait indiquée... 17. Quand ils le virent, ils l’adorèrent ; mais ceux-ci doutèrent.Nous soulignons les deux verbes adorer (ou plus exactement : se prosterner) et douter, car en grec c’est bien de deux verbes qu’il s’agit. Or, pour des raisons purement subjectives, la plupart des traductions ne rendent pas le texte mot à mot. Et pourtant, plutôt que de chercher des raisons grammaticales pour rendre le texte français plus lisible, ne devrait-on pas essayer d’en saisir toute la profondeur à laquelle, inconsciemment peut-être, tant de chrétiens cherchent à échapper.N’est-il pas important de rappeler que c’est dans l’adoration que les disciples de tous les temps sont appelés à témoigner de leur Dieu et de son Messie, à vivre leur foi dans la charité et à prendre leurs responsabilités dans les réalités quotidiennes de l’existence ? Sans oublier que cette adoration est exprimée par le verbe “se prosterner”, c’est-à-dire s’incliner avec respect et déférence, en faisant vœux d’allégeance, d’obéissance, de confiance et d’abandon. Pour illustrer cela de manière spirituelle, Paul dira en Gal 2 : 20 « Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est Christ qui vit en moi ».À la vue du Ressuscité, les disciples qui suivaient Jésus depuis plusieurs années, l’ayant aperçu, s’inclinent, se prosternent en signe de reconnaissance, de respect, d’adoration. Ils reconnaissent en lui une puissance qui les dépasse, et qui les intrigue, même si ce n’est pas la première fois qu’ils sont subjugués par l’extraordinaire sainteté de leur Maître. Mais peut-on y croire vraiment ?Curieusement, l’évangile selon Matthieu ne nous cache pas cet autre détail qui vaut la peine d’être relevé : « mais ceux-ci doutèrent »". Avec beaucoup de prudence la plupart des traductions soulignent que « Quelques-uns eurent des doutes ». Il nous est, en effet, difficile d’imaginer que les onze disciples de Jésus qui se prosternent devant lui et à qui le Ressuscité va confier la charge apostolique de faire de toutes les nations des disciples sont précisément ceux-là même qui doutent.Pourtant le texte grec est clair et ne met aucun bémol : ceux qui se prosternent doutent cependant. Il s’agit bien des mêmes personnes, des onze choisis par Jésus dès le commencement et qui dans un instant vont être envoyés poursuivre son œuvre. Ces onze-là doutent, ne sont sûr de rien, hésitent, s’interrogent, tremblent intérieurement... peu ou prou ? qu’importe, en tout cas nul n’y échappe, ils doutèrent tous.Cela devrait nous réconforter, nous qui n’avons pas la carrure des apôtres, nous qui savons pertinemment bien que nous ne sommes pas de supers disciples, des héros de la foi, des invincibles de l’Évangile. Nous avons tant de peine à comprendre et à vivre les enjeux et les conséquences de notre foi.C’est avec perplexité, hésitation, incertitude et inquiétude que les disciples vont ployer les genoux devant leur maître. Avec cette foi terriblement chancelante. C’est avec ce même sentiment de fragilité, d’incompréhension, de crainte peut-être, qu’un jour nous aussi nous avons répondu à l’appel de Jésus pour dire « Oui ! Je viens ! »Aujourd’hui encore, le Maître nous appelle et nous sommes convoqués par cette Parole qui s’adresse à nous. À nous, dont la foi a bien moins d’épaisseur qu’un grain de sénevé ou de moutarde. Qu’importe la petitesse de notre foi et la grandeur de notre doute, l’autorité de cette Parole par laquelle Jésus nous rassemble et nous envoie dans le monde est exactement la même : « Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez ! »En tant que disciples nous sommes invités à ne pas rester figés dans une foi branlante et l’adoration craintive, mais plutôt à sortir de nos ghettos spirituels pour entrer dans une dynamique de louange qui passe par le témoignage auprès de nos contemporains.Ainsi, c’est toute l’Eglise qui est appelée à témoigner, à enseigner, même si paradoxalement nous ne sommes pas tous aptes, individuellement, à parcourir le monde, à enseigner et à baptiser. Il n’empêche que la mission d’être les témoins de l’Evangile, ses interprètes dans les cultures et les langues diverses de toutes les nations et de toutes les générations, ne sont pas la spécificité de quelques-uns seulement que l’on imaginerait plus spirituels que d’autres, mais l’œuvre de chacun de nous et ce malgré les peurs et les doutes qui nous habitent. Est-il besoin d’insister sur cette seule mission d’enseigner ? Aucune autre autorité et responsabilité ni aucun autre devoir ne nous incombent si non de témoigner en paroles et en actes de l’amour de Dieu envers tous les humains.Cela implique, bien évidemment, d’une part, que nous ayons une entière confiance en Celui qui nous appelle et nous envoie et, d’autre part, que nous soyons attentifs aux besoins de notre temps, en étant vigilant à la mission qui nous est confiée. Il nous faudra donc demeurer dans l’adoration de Celui qui nous conduira et être attentifs à la culture, au langage de notre temps pour être efficacement les témoins de son Evangile. Même s’il faut sans cesse répéter, avec insistance, que l’autorité, l’audace, le courage et la force ne peuvent venir que du Christ seul, de son affirmation : « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre » et de notre capacité à demeurer dans l’adoration dynamique du Dieu vivant révélé par Jésus.Cette affirmation « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre » souligne qu’il n’y a aucun domaine de l’existence, ni préoccupation, ni activité des notre monde matériel, social, intellectuel et spirituel, qui ne puisse être concerné par ce pouvoir. Elle signifie en clair une possibilité d’agir à l’encontre de tous les pouvoirs réels ou imaginaires par lesquels nous pourrions nous laisser impressionner, séduire ou avilir.De même, nous n’avons pas la vocation de sacraliser au nom du Christ quelque loi politique, économique, culturelle ou sociale que ce soit. Nous sommes appelés à témoigner de la pertinence de l’autorité du Christ vis-à-vis des lois, des systèmes, et des pouvoirs de ce monde, de la manière dont Jésus a enseigné et assumé la Parole de Dieu en payant de sa vie la contestation de tous les pouvoirs humains. Être les témoins du Christ, c’est laisser l’Esprit Saint qui animait Jésus orienter notre vie dans l’esprit des Béatitudes : Joie - Simplicité - Miséricorde.Le mot hébraïque qu’on traduit habituellement par “heureux” ou “bienheureux” est d’abord un pluriel pour dire tous les bonheurs de l’homme à suivre le chemin de Dieu (Cf. Ps. 1). Ensuite son étymologie originelle contient une réelle dynamique qu’André Chouraqui dans sa traduction a rendu par « En marche ». Autrement dit : « Ils vont de l’avant et sont heureux ceux qui se savent pauvres en eux-mêmes, le Royaume de Dieu est à eux... Heureux, en marche, ceux que l’on persécute parce qu’ils agissent comme Dieu le leur demande ».Jésus ne nous promet ni la facilité, ni la richesse, ni le triomphe. Il nous appelle au témoignage, au martyre (c’est le même mot en grec)... à la joie de l’amour partagé, au bonheur de marcher dans la vérité de Dieu qui se donne à découvrir dans le cheminement avec Lui.Enfin, Jésus fait à ses disciples une ultime promesse : « Voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde ». La promesse de cette présence plénipotentiaire (tout pouvoir lui a été remis) nous interdit de croire que nous avons nous-mêmes, ou l’Église, un quelconque pouvoir infaillible. Cette promesse a pour but de nous encourager à la vigilance, à vaincre nos craintes, à surmonter nos doutes, à mettre notre confiance en Dieu, à nous laisser guider par sa Parole. Cette promesse d’une présence efficace, tous les jours, y compris dans les moments les plus sombres ou hostiles, n’empêchera pas que nous soyons confrontés à la tentation, à l’erreur, à l’épreuve, à la souffrance ou encore à la mort, mais elle nous gardera de succomber dans le désespoir et nous aidera à surmonter les difficultés. Nous pouvons nous en remettre au Christ vivant et chercher en lui ce qui est le plus vrai et le plus juste à vivre, pour trouver en lui le pardon de nos fautes, de nos erreurs, de nos manquements, de nos faiblesses avec cette force de nous relever et de continuer à marcher avec lui, par lui et en lui. Toujours, il nous précède, lui qui est le chemin, la vérité et la vie. Amen !ForumVous avez la possibilité de laisser des commentaires aux textes publiés.Ces commentaires doivent répondre à la plus élémentaire règle de respect et de courtoisie.Les propos racistes, extrémistes, hors sujet, faux, vulgaires n'ont pas leur place de même que les commentaires remplis de fautes d'orthographe et de langage SMS.Les opinions émises ici le sont sous la seule responsabilité de leurs auteurs.Forum de l’article -->

Evangile selon Saint Matthieu:textes clés.
Évangile selon MATTHIEU 28 / 16-20MéditationLes onze disciples se rendirent en Galilée, à la montagne où Jésus leur avait ordonné de se rendre.Quand ils le virent, ils se prosternèrent, mais quelques-uns eurent des doutes.Jésus s’approcha d’eux et leur adressa ces paroles : « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre.Allez donc : de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit,leur apprenant à garder tout ce que je vous ai prescrit. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin des temps ».Cette finale de l’évangile selon Matthieu est régulièrement lue et commentée notamment à l’occasion des liturgies de baptême au cours desquelles on aime rappeler combien ce texte fonde la pratique baptismale de l’Église.Ces ultimes paroles de Jésus s’assortissent :d’une assurance : Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre ; d’un ordre de mission : Allez et de toutes les nations faites des disciples... enseignez leur à observer tout ce que je vous ai prescrit ; et d’une promesse : Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde.Et cela donne à l’Église - et nous disons bien à l’Église et non à quelques individus isolés - : une autorité et donc une légitimité d’action : Agir au nom du Père, du Fils et du saint Esprit, dans un esprit de charité et de service, dans l’intérêt des humains et pour la seule gloire de Dieu ; un devoir ou encore une obligation morale : Poursuivre la mission inaugurée par Jésus en proclamant, en paroles et en actes, la Bonne Nouvelle du salut offert à tous les humains ; et enfin, une responsabilité : Manifester au monde la présence souveraine et bien aimante du Christ.Il y aurait beaucoup à dire sur ce bref rappel de l’essentiel contenu dans ces quelques versets, mais nous voulons tout simplement nous attarder sur l’un et l’autre détails souvent oubliés ou négligés de ce passage. Relisons les versets 16 et 17.16. Les onze disciples se rendirent en Galilée, sur la colline que Jésus leur avait indiquée... 17. Quand ils le virent, ils l’adorèrent ; mais ceux-ci doutèrent.Nous soulignons les deux verbes adorer (ou plus exactement : se prosterner) et douter, car en grec c’est bien de deux verbes qu’il s’agit. Or, pour des raisons purement subjectives, la plupart des traductions ne rendent pas le texte mot à mot. Et pourtant, plutôt que de chercher des raisons grammaticales pour rendre le texte français plus lisible, ne devrait-on pas essayer d’en saisir toute la profondeur à laquelle, inconsciemment peut-être, tant de chrétiens cherchent à échapper.N’est-il pas important de rappeler que c’est dans l’adoration que les disciples de tous les temps sont appelés à témoigner de leur Dieu et de son Messie, à vivre leur foi dans la charité et à prendre leurs responsabilités dans les réalités quotidiennes de l’existence ? Sans oublier que cette adoration est exprimée par le verbe “se prosterner”, c’est-à-dire s’incliner avec respect et déférence, en faisant vœux d’allégeance, d’obéissance, de confiance et d’abandon. Pour illustrer cela de manière spirituelle, Paul dira en Gal 2 : 20 « Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est Christ qui vit en moi ».À la vue du Ressuscité, les disciples qui suivaient Jésus depuis plusieurs années, l’ayant aperçu, s’inclinent, se prosternent en signe de reconnaissance, de respect, d’adoration. Ils reconnaissent en lui une puissance qui les dépasse, et qui les intrigue, même si ce n’est pas la première fois qu’ils sont subjugués par l’extraordinaire sainteté de leur Maître. Mais peut-on y croire vraiment ?Curieusement, l’évangile selon Matthieu ne nous cache pas cet autre détail qui vaut la peine d’être relevé : « mais ceux-ci doutèrent »". Avec beaucoup de prudence la plupart des traductions soulignent que « Quelques-uns eurent des doutes ». Il nous est, en effet, difficile d’imaginer que les onze disciples de Jésus qui se prosternent devant lui et à qui le Ressuscité va confier la charge apostolique de faire de toutes les nations des disciples sont précisément ceux-là même qui doutent.Pourtant le texte grec est clair et ne met aucun bémol : ceux qui se prosternent doutent cependant. Il s’agit bien des mêmes personnes, des onze choisis par Jésus dès le commencement et qui dans un instant vont être envoyés poursuivre son œuvre. Ces onze-là doutent, ne sont sûr de rien, hésitent, s’interrogent, tremblent intérieurement... peu ou prou ? qu’importe, en tout cas nul n’y échappe, ils doutèrent tous.Cela devrait nous réconforter, nous qui n’avons pas la carrure des apôtres, nous qui savons pertinemment bien que nous ne sommes pas de supers disciples, des héros de la foi, des invincibles de l’Évangile. Nous avons tant de peine à comprendre et à vivre les enjeux et les conséquences de notre foi.C’est avec perplexité, hésitation, incertitude et inquiétude que les disciples vont ployer les genoux devant leur maître. Avec cette foi terriblement chancelante. C’est avec ce même sentiment de fragilité, d’incompréhension, de crainte peut-être, qu’un jour nous aussi nous avons répondu à l’appel de Jésus pour dire « Oui ! Je viens ! »Aujourd’hui encore, le Maître nous appelle et nous sommes convoqués par cette Parole qui s’adresse à nous. À nous, dont la foi a bien moins d’épaisseur qu’un grain de sénevé ou de moutarde. Qu’importe la petitesse de notre foi et la grandeur de notre doute, l’autorité de cette Parole par laquelle Jésus nous rassemble et nous envoie dans le monde est exactement la même : « Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez ! »En tant que disciples nous sommes invités à ne pas rester figés dans une foi branlante et l’adoration craintive, mais plutôt à sortir de nos ghettos spirituels pour entrer dans une dynamique de louange qui passe par le témoignage auprès de nos contemporains.Ainsi, c’est toute l’Eglise qui est appelée à témoigner, à enseigner, même si paradoxalement nous ne sommes pas tous aptes, individuellement, à parcourir le monde, à enseigner et à baptiser. Il n’empêche que la mission d’être les témoins de l’Evangile, ses interprètes dans les cultures et les langues diverses de toutes les nations et de toutes les générations, ne sont pas la spécificité de quelques-uns seulement que l’on imaginerait plus spirituels que d’autres, mais l’œuvre de chacun de nous et ce malgré les peurs et les doutes qui nous habitent. Est-il besoin d’insister sur cette seule mission d’enseigner ? Aucune autre autorité et responsabilité ni aucun autre devoir ne nous incombent si non de témoigner en paroles et en actes de l’amour de Dieu envers tous les humains.Cela implique, bien évidemment, d’une part, que nous ayons une entière confiance en Celui qui nous appelle et nous envoie et, d’autre part, que nous soyons attentifs aux besoins de notre temps, en étant vigilant à la mission qui nous est confiée. Il nous faudra donc demeurer dans l’adoration de Celui qui nous conduira et être attentifs à la culture, au langage de notre temps pour être efficacement les témoins de son Evangile. Même s’il faut sans cesse répéter, avec insistance, que l’autorité, l’audace, le courage et la force ne peuvent venir que du Christ seul, de son affirmation : « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre » et de notre capacité à demeurer dans l’adoration dynamique du Dieu vivant révélé par Jésus.Cette affirmation « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre » souligne qu’il n’y a aucun domaine de l’existence, ni préoccupation, ni activité des notre monde matériel, social, intellectuel et spirituel, qui ne puisse être concerné par ce pouvoir. Elle signifie en clair une possibilité d’agir à l’encontre de tous les pouvoirs réels ou imaginaires par lesquels nous pourrions nous laisser impressionner.

L'ANCIEN TESTAMENT

L'ancien testament compte 4 genres de livres:Le pentateuque,les livres historiques,les livres poétiques,et les prophètes.
**Le pentateuque comporte les livres suivants:Genèse,Exode,Levitique,Nombres,et Deutéronome.
**Les livres historiques sont:Josué,Juges,Ruth,1Samuel,2Samuel,1Rois,2Rois,1Chroniques,2Chroniques,Esdras,Néhémie,et Esther.
**Les livres poétiques sont:Job,Psaumes,Proverbes,Ecclésiaste,et Cantique des cantiques.
**Les prophètes sont:Esaie,Jérémie,Lamentations de jérémie,Ezéchiel,Daniel,Osée,Joel,Amos,Abdias,Jonas,Michée,Nahum,Habaquq,Sophonie,Aggée,Zacharie et Malachie.

Note : le judaïsme utilise le terme Tanakh, mais pas celui d'Ancien Testament, ne reconnaissant pas le concept de Nouveau Testament. Dans les cercles académiques, on emploie plutôt le terme de Bible hébraïque.
On appelle Ancien Testament ou Ancienne Alliance (en grec : Ἡ Παλαιὰ Διαθήκη / Hē Palaià Diathḗkē) l'ensemble des écrits de la Bible antérieurs à la vie de Jésus (laquelle est relatée dans le Nouveau Testament). Le mot testament vient du mot grec διαθήκη / diathḗkē : testament, contrat, convention) traduit en latin par testamentum (testament ; témoignage). Le mot grec a un sens plus large (celui de contrat) que celui du mot latin, aussi certains préfèrent le traduire par « Alliance ».
Les chrétiens considèrent que la Bible se compose dès lors de l'Ancien Testament et du Nouveau Testament.
L'Ancien Testament comprend principalement le Pentateuque (ou Torah) les Livres des Prophètes, d'Autres Écrits, et, pour le catholicisme, les livres deutérocanoniques (voir section Canon de l'Ancien Testament pour le détail et l correspondance judaïsme / christianisme).
Sommaire[masquer]
1 Quels sont les textes originaux ayant servi à élaborer l'Ancien Testament ?
2 Canon de l'Ancien Testament
3 Interprétation chrétienne de la Loi
4 Voir aussi
5 Liens externes
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[modifier] Quels sont les textes originaux ayant servi à élaborer l'Ancien Testament ?
Le point de vue développé ci-dessous est celui de l'histoire deutéronomiste, une forme de critique radicale, et non celui des vues traditionelles. Pour connaître celles-ci, consulter Torah et Tanakh
Tout d'abord, il importe de se souvenir que la Bible est un patrimoine du peuple hébreu. Pour les premières communautés chrétiennes, celles auxquelles écrit Paul, la Bible est exclusivement ce que les chrétiens appellent l'Ancien Testament ou « Première Alliance ». On la nomme Tanakh, par abréviation du nom hébreu des livres qui la composent : Torah (la Loi), Neviim (les Prophètes), Ketouvim (les [autres] Livres).
La Bible naît de l'exil. Dès 605 avant J.-C., l'empire Babylonien contrôle le proche Orient. En 598 a lieu le premier siège de Jérusalem et une partie importante des intellectuels du roi de Judée sont déportés. La révolte de Sedecias se termine par la destruction de la ville et du premier Temple. Récits d'exil et de Déportation (qui n'affecte en fait que 1 à 5 % du peuple) en deux Rois XXI:25.
À partir d'un Deutéronome primitif, écrit vers 630 avant J.-C., les intellectuels écrivent en exil une fresque historique qu'on retrouve de Deutéronome jusqu'aux Livres des Rois. Toutefois, ce n'est pas une historiographie au sens moderne non plus qu'une enquête comme celle que fera Hérodote. C'est une histoire interprétée à la lumière d'une clef de lecture : la désobéissance d'Israël à Dieu. On repèrerait aussi un « livre des sauveurs » datant du règne de Josias sous la charpente du Livre des Juges et de l'Ascension de David (1 Samuel XVI- 2 Samuel V). À défaut de temple, Deut VI:9 se trouve à l'origine du culte synagogal.
Les Prophètes du VIIIe siècle avant l'ère commune avaient dénoncé les injustices sociales et les dérèglements en Israël et en Juda. Après la catastrophe de l'Exil, ils deviennent crédibles. On considère que leurs oracles sont confirmés. Les mêmes deuteronomistes éditent donc Amos, Osée et Jérémie et étayent leur clef de lecture. À partir de 540 avant J.-C., se développe un prophétisme de salut qui répond à la question : « Y a-t-il un espoir pour le peuple de YHWH ? » C'est ce qu'on trouve dans le Deutéro-Ésaïe (deuxième Ésaïe, chap. XL:55) où un groupe de prophètes anonymes éditent ou rééditent la collection d'Isaïe datant du VIIIe siècle en l'actualisant. Ils présentent la fin de l'Exil, le retour au Pays comme un nouvel Exode et une nouvelle création (Isaïe XLIII:18-20).
Les traditions sur les patriarches furent véhiculées par les populations rurales non déportées. (Ezechiel XXXIII:24 revendique la terre contre une partie des exilés au moyen de la figure d'Abraham). La mise par écrit est l'œuvre de l'entourage de Guedalias, le gouverneur installé par les Babyloniens. Contrairement aux livres deuteronomistes qui prônent la séparation d'Israël d'avec les autres nations, l'histoire d'Abraham insiste sur la nécessité d'une cohabitation pacifique avec les peuples de Syrie et de Palestine.
Durant l'Exil, les traditions sur les patriarches (Élection, Libération) se trouvent en concurrence avec les récits deutéronomistes (éloignement de YHWH, punition, conversion, rétribution). Vers le fin de l'Exil ou dans les premières années de la domination perse, le milieu sacerdotal publie le noyau narratif du Pentateuque avec l'histoire de l'Exode et les traditions des Patriarches où sont distinguées trois époques d'une révélation continue : les origines de l'humanité où Dieu est appelé « Elohim », la période des patriarches où il se manifeste comme « El Shadday », l'époque de Moïse où il se fait connaître sous le nom de « YHWH ».
On insiste alors sur le culte sacrificiel (Levitique) et l'on tient compte d'un peuple en dispersion en plaçant l'obligation du Shabbat (Genèse II:1-4), les règles alimentaires de base (Genèse IX:4), la circoncision (Genèse XVII), la célébration de la sortie d'Égypte (Exode XII) comme autant de règles d'identité faciles à observer où qu'on se trouve.
L'Exil est le lieu nodal dont tiennent compte deutéronomistes et auteurs sacerdotaux. À l'époque perse, le Deutéronome est séparé de l'histoire deutéronomiste et fournit la partie finale. La Torah est devenue une patrie portative.

[modifier] Canon de l'Ancien Testament
Article détaillé : Canon (Bible).
L'Ancien Testament a été définitiviement incorporé dans le Canon de la Bible chrétienne au IIe siècle, à la suite de l'hérésie de Marcion. C'est Irénée de Lyon qui a défini ce Canon.


Ancien Testament: méthodes d'étude
Ce website a été préparé par Dr Tim Bulkeley, et il est basé sur un livre, édité par l'Université Protestante du Congo, qu'il a écrit à l'intention des étudiants africains de théologie. Il est en train de le préparer en forme hypertexte, et le contenu du website changera au fur et à mesure de la mise en forme.
Glossaire
Table des matières
Chapitre 1 : Qu'est ce que c'est l'A.T.?
Chapitre 2: A qui Appartient l'Ancien Testament?
Chapitre 3: L'Expression de l'Ancien Testament
Chapitre 4: Les Objectifs de l'Exégèse
Chapitre 5: L'Etude Historico-Critique
Chapitre 6: Lecture Canonique
Chapitre 7: La Stylistique et la Rhétorique
Chapitre 8: Le Narratif
Chapitre 9: Texte, Expression, et Réception
Appendice: La Critique Textuelle

Chapitre 1 : Qu'est ce que c'est l'A.T.?
Dans ce chapitre nous allons aborder la question fondamentale de la nature de ce document "l'Ancien Testament". Comment a t il été écrit? Que contient t il? Comment doit on le lire? A ces questions nous allons donner des réponses provisoires car le contenu de notre livre entier aborde ces questions mais on ne peut commencer qu'avec quelques propédeutiques.
1.1 Des traditions au canon
Comment a t on écrit?
Sur quoi l'a-t-on écrit?
Le cylindre de Cyrus
1.1 1 L'histoire de la production de la littérature canonique
1.2 La Bibliothèque
1.3 Textes et genres
Chapitre 2 : A qui Appartient l'Ancien Testament?
Ce chapitre aborde deux points. A première vue distants l'un de l'autre, ils sont associés car chacun concerne une communauté à laquelle appartient l'A.T.. Le premier traite du peuple qui a écrit les textes de l'A.T., de leur pays et de leur culture. Le deuxième ne comprends que la dernière section du chapitre et considère une question théologique importante, celle de la valeur de l'A.T. comme Ecriture chrétienne.
2.1 Le peuple hébreu
Le nom de Dieu
2.2 Le pays de la Palestine
2.2 1 Description générale
2.2 2 Le climat
2.3 Culture et peuple
La culture de Canaan et celle des Hébreux
2.3 1 La culture de Canaan
2.3 2 Les voisins puissants: l'Egypte et la Mésopotamie
Comment Marduk devint roi des dieux
2.3 3 La culture des Hébreux
2.4 La Bible hébraïque et la Bible chrétienne
2.4 1 Le précurseur
2.4 2 Le témoin
2.4 3 L'étranger
2.4 4 La parole de Dieu
Chapitre 3 : L'expression de l'AncienTestament
Ce chapitre met l'accent sur l'expression du texte.
La linguistique est la science des langues; donc ici on commencera à réfléchir sur la linguistique. Parmi les branches linguistiques, on privilégiera ici particulièrement la sémantique, car c'est le sens du texte biblique qui nous intéresse. Une première section se penchera sur les langues hébraïque et araméenne et sur leur lexicologie; la deuxième section traitera de l'étude des termes et du style d'un texte particulier, son langage. Il est aussi à noter que les chapitres 7 et 8 sont bien influencés par la linguistique, ainsi la mise à part des éléments linguistiques dans un chapitre donné est un peu artificiel.
3.1 La langue du texte
3.1 1 La lexicologie
3.1 2 En pratique
3.2 Le langage du texte
3.2 1 La stylistique
3.2 2 Les termes
Chapitre 4 : Les Objectifs de l'Exégèse
Dans ce chapitre la discipline théologique de l'exégèse sera brièvement introduite avec ses méthodes d'un point de vue théorique. Cette approche nous préparera aux chapitres suivants, qui l'aborderont de manière plus pratique.
4.1 Qu'est ce que l'exégèse?
4.2 Le texte est un système de communication
4.3 Le texte en contexte historique
4.4 Le texte en contexte canonique
4.5 Le texte en lui même?
4.6 Conclusion partielle
Chapitre 5 : L'Etude Historico-critique
Ce chapitre concerne la relation entre l'histoire et l'exégèse de l'A.T.. La première section de ce chapitre s'attache à l'histoire en tant qu'arrière plan du texte, les sections suivantes traiteront des méthodes pour étudier l'histoire du texte et son développement. En premier lieu on verra comment distinguer les sources utilisées par un rédacteur (analyse des sources); ensuite, suivant le développement historique des sciences bibliques, nous présenterons l'analyse des genres (l'étude des conventions et des situations sociologiques appropriée à chaque genre); à la fin on considérera l'étude de la façon à assembler ces éléments l'analyse de la rédaction.
5.1 Le texte en contexte historique
5.1 1 Les détails du texte en contexte historique
5.1 2 La situation globale du texte
5.1 3 L'analyse matérialiste
5.2 La critique littéraire ou l'analyse des sources
5.2 1 Le besoin d'une analyse des sources
5.2 2 Son application
5.2 3 L'analyse des sources et les autres approches
5.3 L'analyse des genres
5.3 1 Des termes techniques
5.3 2 Des techniques
5.3 3 Des genres prophétiques
5.3 4 Des genres poétiques
5.3 5 Des genres narratifs
5.4 L'analyse de la rédaction
5.4 1 L'histoire de la composition comme suite à l'analyse des sources
5.4 2 L'analyse de la rédaction et l'exégèse canonique
Chapitre 6 : Lecture canonique
L'analyse canonique porte son intérêt sur le texte dans le contexte du canon biblique. Elle voit donc le cotexte comme clef d'interprétation. Cependant elle est également consciente du devenir du texte canonique. En quelque sorte elle représente un pont entre les approches diachroniques (historiques) que nous venons d'étudier et les approches littéraires (souvent synchroniques) qui suivront dans les prochains chapitres. Son souci principal est de "redonner" au texte biblique son caractère d'Ecriture Sainte, d'étudier chaque texte par rapport au processus canonique de sa production et en fonction de sa position et de sa fonction dans le cotexte du canon final.
Le Canon des études
Introduction
La liste des textes autorisés
6.1 Présentation de l'approche canonique
Le canon, hébraïque ou grec
6.2 Un exemple: le livre d'Amos
6.3 Quelques 'règles' pratiques
Chapitre 7 : La Stylistique et la Rhétorique
En présentant les approches qui s'inspirent des études littéraires récentes, qui ignorent plus ou moins systématiquement l'histoire du texte, nous les organiserons en trois chapitres. D'abord nous traiterons ensemble les questions de stylistique et de rhétorique, ensuite l'étude du narratif, et finalement nous nous adresserons aux deux pôles apparemment externes ou quasi externes du texte, son expression et sa réception. Ce chapitre après avoir traité brièvement de la poétique et de la rhétorique sera consacré aux questions dont la première portée est stylistique et rhétorique. L'approche de la Bible appelée "critique rhétorique" sera située théoriquement. Les techniques stylistiques: l'organisation des mots et des motifs, le son, les images et les relations intertextuelles, seront considérées du point de vue de leurs fonctions rhétoriques.
Introduction: stylistique la rhétorique en optique synchronique
7.1 Rhétorique et poétique
7.2 Le texte et sa rhétorique
7.2 1 Présentation de la critique rhétorique
7.2 2 Quelques techniques structurelles
7.2 3 Quelques techniques sémantiques
7.2 4 Langage figuré
7.2 5 Deux textes exemplaires: Os 2.4ss et Ps 90
Chapitre 8 : Le Narratif
Ce chapitre traite le texte en tant que narratif, et la plupart des textes bibliques sont narratifs ou quasi narratifs. L'approche sera éclectique, cependant le chapitre sera introduit en situant l'analyse structurale. Nous appliquerons deux approches à la structure narrative, l'une structuraliste, l'autre à base empirique. Les relations narratives paradigmatiques seront aussi étudiées. Am 7.10-17 nous servira de texte exemplaire pour certain des éléments présentés.
Introduction: le narratif, la sémiotique et les lecteurs
8.1 Structure narrative
8.2 L'analyse paradigmatique
8.2 1 Un schéma structuraliste simplifié
8.2 2 La personnification
8.2 3 Point de vue
8.2 4 Un exemple Am 7.10-17
Chapitre 9: Texte, Expression, et Réception
Dans ce chapitre nous considérerons le texte en tant qu'expression, c'est-à-dire on rendra explicite ce qui était implicite dans les chapitres précédents, le fait qu'un texte existe entre deux pôles, ’auteur’ et ’lecteur’. Nous observerons la façon implicite dans le texte dont on voit un auteur et ses lecteurs et nous étudierons aussi les personnages carrément textuels, les narrateurs et les narrataires. Traitant ces questions nous amènera à considérer aussi le processus de lecture et la possibilité des lectures plurielles du texte biblique. Ainsi à la fin de notre livre nous reviendrons à la question capitale: ’comment lire la Bible?’.
9.1 Emetteurs et Récepteurs
9.1 1 Narrateurs et narrataires
9.1 2 Auteurs et auteurs implicites
9.1 3 Lecteurs et lecteurs implicites
9.1 4 Le plus beau chant
9.1 5 L'implicite et l'historico-critique
9.2 Lecteurs révoltés et lectures libératrices
9.2 1 Femmes
9.2 2 En situation du Tiers monde : l'Afrique
9.3 Comment lire



Ancien TestamentLe Pentateuque - Genèse 1

Chapitre 1Chapitre 2Chapitre 3Chapitre 4Chapitre 5Chapitre 6Chapitre 7Chapitre 8Chapitre 9Chapitre 10Chapitre 11Chapitre 12Chapitre 13Chapitre 14Chapitre 15Chapitre 16Chapitre 17Chapitre 18Chapitre 19Chapitre 20Chapitre 21Chapitre 22Chapitre 23Chapitre 24Chapitre 25Chapitre 26Chapitre 27Chapitre 28Chapitre 29Chapitre 30Chapitre 31Chapitre 32Chapitre 33Chapitre 34Chapitre 35Chapitre 36Chapitre 37Chapitre 38Chapitre 39Chapitre 40Chapitre 41Chapitre 42Chapitre 43Chapitre 44Chapitre 45Chapitre 46Chapitre 47Chapitre 48Chapitre 49Chapitre 50




La création de la lumière
Gravure : Gustave Dorégalerie des gravures de Gustave Doré[1] Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. [2] La terre était informe et vide: il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux. [3] Dieu dit: Que la lumière soit! Et la lumière fut. [4] Dieu vit que la lumière était bonne; et Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres. [5] Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le premier jour. [6] Dieu dit: Qu'il y ait une étendue entre les eaux, et qu'elle sépare les eaux d'avec les eaux. [7] Et Dieu fit l'étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessous de l'étendue d'avec les eaux qui sont au-dessus de l'étendue. Et cela fut ainsi. [8] Dieu appela l'étendue ciel. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le second jour. [9] Dieu dit: Que les eaux qui sont au-dessous du ciel se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse. Et cela fut ainsi. [10] Dieu appela le sec terre, et il appela l'amas des eaux mers. Dieu vit que cela était bon. [11] Puis Dieu dit: Que la terre produise de la verdure, de l'herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espèce et ayant en eux leur semence sur la terre. Et cela fut ainsi. [12] La terre produisit de la verdure, de l'herbe portant de la semence selon son espèce, et des arbres donnant du fruit et ayant en eux leur semence selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon. [13] Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le troisième jour. [14] Dieu dit: Qu'il y ait des luminaires dans l'étendue du ciel, pour séparer le jour d'avec la nuit; que ce soient des signes pour marquer les époques, les jours et les années; [15] et qu'ils servent de luminaires dans l'étendue du ciel, pour éclairer la terre. Et cela fut ainsi. [16] Dieu fit les deux grands luminaires, le plus grand luminaire pour présider au jour, et le plus petit luminaire pour présider à la nuit; il fit aussi les étoiles. [17] Dieu les plaça dans l'étendue du ciel, pour éclairer la terre, [18] pour présider au jour et à la nuit, et pour séparer la lumière d'avec les ténèbres. Dieu vit que cela était bon. [19] Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le quatrième jour. [20] Dieu dit: Que les eaux produisent en abondance des animaux vivants, et que des oiseaux volent sur la terre vers l'étendue du ciel. [21] Dieu créa les grands poissons et tous les animaux vivants qui se meuvent, et que les eaux produisirent en abondance selon leur espèce; il créa aussi tout oiseau ailé selon son espèce. Dieu vit que cela était bon. [22] Dieu les bénit, en disant: Soyez féconds, multipliez, et remplissez les eaux des mers; et que les oiseaux multiplient sur la terre. [23] Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le cinquième jour. [24] Dieu dit: Que la terre produise des animaux vivants selon leur espèce, du bétail, des reptiles et des animaux terrestres, selon leur espèce. Et cela fut ainsi. [25] Dieu fit les animaux de la terre selon leur espèce, le bétail selon son espèce, et tous les reptiles de la terre selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon. [26] Puis Dieu dit: Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. [27] Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme. [28] Dieu les bénit, et Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l'assujettissez; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre. [29] Et Dieu dit: Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d'arbre et portant de la semence: ce sera votre nourriture. [30] Et à tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel, et à tout ce qui se meut sur la terre, ayant en soi un souffle de vie, je donne toute herbe verte pour nourriture. Et cela fut ainsi. [31] Dieu vit tout ce qu'il avait fait et voici, cela était très bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le sixième jour.


Chapitre 2